Le président des Etats-Unis Barack Obama, qui doit s’exprimer à 16H30 GMT sur la crise irakienne, « penche » pour une action limitée qui « intégrerait » ces commandos aux forces irakiennes pour les aider face à la poussée des jihadistes.
La Maison Blanche a indiqué mercredi que le président n’excluait aucune option à l’exception de celle consistant à « renvoyer des troupes américaines au combat en Irak ». La présence de forces spéciales au sol serait donc limitée à un rôle de conseil et d’assistance aux forces irakiennes.
Cette présence pourrait également servir, le cas échéant, à renforcer la sécurité de l’ambassade américaine à Bagdad, selon ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
A ce stade, des frappes aériennes ne semblent pas figurer parmi l’éventail des actions retenues par Washington mais, par leur présence même, ces soldats des forces spéciales pourraient faciliter d’éventuels appuis aériens le cas échéant, selon un second responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
Ces 100 membres des forces spéciales de l’armée de Terre –vraisemblablement des Bérets verts ou des membres de la Delta Force– ne font pas partie des 275 militaires envoyés en Irak et dans la région pour être prêts à protéger l’ambassade américaine.
Les Etats-Unis ont par ailleurs renforcé ces derniers jours leurs vols de surveillance au-dessus de l’Irak.
« Nous utilisons des avions et des drones de surveillance », a affirmé à l’AFP un autre responsable américain. Des avions F-18 décollant du porte-avions George H.W. Bush, qui croise actuellement dans le Golfe, sont notamment mis à contribution selon ce responsable.