Les ventes ont atteint 46,5 millions d’euros au 30 juin, contre 55,5 millions à la même période en 2013, car « malgré des volumes pêchés équivalents à ceux de 2013, les prix de marché des trois ressources halieutiques exploitées ont pesé sur le niveau du chiffre d’affaires de la période », explique mercredi Sapmer dans un communiqué.
Les ventes des légines et langoustes pêchées dans les eaux des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) reculent de 4,4 millions, à 25,6 millions d’euros en raison « des effets de changes et des prix défavorables ainsi qu’à un léger effet de stockage pour la langouste ».
Pour le thon brut, pêché dans l’océan Indien, les ventes « sont, comme prévu, en forte baisse et supportent un effet prix négatif », atteignant seulement 7,9 millions d’euros contre 19 millions l’année dernière.
Résultat: l’activité pêcherie ne représente plus que 72% du chiffre total sur la période, à 33,7 millions d’euros, contre près de 90% en 2013.
En parallèle, l’activité valorisation a doublé ses ventes, à 12,8 millions d’euros, et représente désormais plus du quart du chiffre d’affaires total.
42% des thons capturés ont été valorisés (notamment sous forme de steaks ou de longes pour sashimis) contre 21% l’an passé.
« En 2014, l’environnement de marché des trois ressources halieutiques exploitées devrait peser sur la croissance et les marges du groupe », prévoit Sapmer.
En 2013, Sapmer a réalisé 85% de son chiffre d’affaires à l’exportation hors d’Europe, principalement vers l’Asie.
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