Ce port « est un outil essentiel pour le développement économique de la Martinique », a déclaré dans un communiqué M. Letchimy, qui demande « la reprise immédiate et sans conditions des négociations sous l’autorité de médiateurs ».
Un navire roulier de la compagnie Hoegh autoliners, le M/V Hoegh Beijing/27, arrivé samedi matin dans le port de Fort-de-France, est reparti peu de temps après son accostage, faute d’avoir pu décharger sa cargaison de près de 800 véhicules, a constaté sur place un correspondant de l’AFP.
Depuis plusieurs semaines, des dockers procèdent à des opérations d’obstruction aux opérations de déchargement de véhicules à l’arrivée des navires rouliers. A l’origine de ces actions, une prime de fin d’année réclamée par un des trois syndicats de dockers à leur employeur.
Après un ultimatum lancé mercredi aux manutentionnaires, Hoegh autoliners, fournisseur de services de transport de véhicules par navire roulier, avait décidé jeudi d’annuler l’escale en Martinique début décembre d’un autre navire roulier, le M/V Hoegh Maputo/45, en l’absence d’un accord entre manutentionnaires et dockers.
Ce navire devait quitter Le Havre mardi prochain avec un millier de véhicules destinés au marché martiniquais.
Le mouvement social n’affecte pas l’ensemble de l’activité portuaire de l’île. Il ne concerne que les activités de déchargement de véhicules neufs mais pénalise les secteurs d’activité qui en dépendent et en particulier les concessionnaires automobiles et les agences de locations de voiture.