Dimanche, 122 Chinois avaient déjà été évacués vers Djibouti, où ils sont arrivés lundi et d’où ils regagneront leur pays, selon Xinhua.
La coalition, menée par l’Arabie saoudite, s’est dit prête à poursuivre les bombardements jusqu’à ce que les rebelles cessent leur insurrection contre le président Abedrabbo Mansour Hadi, qui s’est réfugié à Riyad.
Des navires de l’Armée populaire de libération chinoise –déployés dans la région du golfe d’Aden et dans les eaux somaliennes où ils effectuent des missions anti-piraterie– ont été envoyés au Yémen dimanche pour procéder à l’évacuation des ressortissants, selon un communiqué du ministère de la Défense.
Ce détachement est composé de deux frégates lance-missiles et d’un navire de ravitaillement, a précisé lundi le journal Global Times, généralement bien informé sur les questions militaires.
Des diplomates chinois « feront de leur mieux pour évacuer immédiatement d’autres personnes restées au Yémen », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying.
Selon l’ambassadeur de Pékin à Sanaa, cité par des médias chinois, 590 Chinois vivaient jusqu’à présent au Yémen.
Plusieurs autres pays ont déjà évacué leurs ressortissants du Yémen ces derniers jours.
L’Indonésie évacuait lundi 90 de ses ressortissants par autocar vers Al Hudaydah, dans l’est du Yémen, d’où ils seront transférés vers l’Arabie saoudite ou Oman, a annoncé le ministère des Affaires étrangères à Jakarta.
Plus de 4.000 Indonésiens vivent au Yémen, la plupart étudiants ou ouvriers des secteurs pétrolier et gazier.