Selon la ministre, le gouvernement va « amplifier et accélérer » le soutien de l’Etat à cette nouvelle filière industrielle, lancée par l’ancienne majorité, qui pourrait parvenir à maturité en 2014-2015 et contribuer à la transition énergétique (en réduisant la part du pétrole et du nucléaire).
« Avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et Frédéric Cuvillier (Transports et mer), nous avons désigné des hauts fonctionnaires qui vont élaborer un plan stratégique des énergies marines », a déclaré à l’AFP la ministre.
« La France a le deuxième gisement hydrolien (énergie tirée des courants sous-marins, ndlr) en Europe, des acteurs historiques comme DCNS et d’autres regroupés au sein de l’institut France Energies Marines, ce qui pourrait lui permettre de prendre une place de 1er rang dans cette filière naissante », a expliqué la ministre, qui a effectué ce mardi un déplacement à Brest consacré à ces questions.
Le débat sur cette transition énergétique, qui démarrera ce mois-ci, pourra notamment aider à « déterminer les zones possibles » pour le développement de ces énergies, et « définir un objectif national » pour leur contribution à la production d’électricité, a-t-elle précisé.
La ministre a par ailleurs confirmé qu’un « appel à manifestation d’intérêt » dans le cadre des investissements d’avenir, qui avait été annoncé par l’ancien gouvernement UMP, serait bien lancé d’ici la fin de l’année.
Quand au lancement du 2e appel d’offres gouvernemental pour l’installation et l’exploitation de parcs d’éoliennes au large des côtes françaises (qui concerne le site du Tréport en Seine-Maritime et celui de Noirmoutier en Vendée), attendu également d’ici la fin de l’année, elle a assuré que ce calendrier serait tenu, indiquant que le cahier des charges était en cours de finalisation.