D’avril à juin, le groupe a enregistré un bénéfice net multiplié par trois, à 427 millions de dollars. Son chiffre d’affaires, plombé par la baisse de la demande à cause de la pandémie a toutefois reculé de 6,5%, à 8,99 milliards.
« Nous sommes fiers d’avoir pu continuer à répondre aux besoins de transport et aux chaînes d’approvisionnement de nos clients dans le monde entier tout au long du trimestre, dans des circonstances très difficiles. Nous n’avons jamais fermé », s’est félicité le directeur-général du groupe, Søren Skou, cité dans le rapport trimestriel.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a bondi de 25% sur un an, à 1,69 milliard de dollars, et le bénéfice net sous-jacent –indicateur privilégié de Maersk qui exclut les cessions, acquisitions et dépréciations– a été multiplié par près de trois, à 359 millions.
La baisse de volume, à hauteur de 16% dans la branche « Océan » (transport maritime), et de 14% pour terminaux d’entrée, a été partiellement compensée par une augmentation des taux de fret, a relevé le rapport.
Près de 8% de la flotte était immobilisé à la fin du trimestre.
Sur l’ensemble de l’année, Maersk prévoit un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 6 à 7 milliards de dollars, sujet à de nombreuses incertitudes compte-tenu de l’évolution de la pandémie.
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A.P. MOELLER-MAERSK