Le cargo Galapaface I, battant pavillon équatorien, s’est échoué le 9 mai non loin du port de Baquerizo Moreno à San Cristobal, une des quelque 40 îles que compte cet archipel situé dans l’océan Pacifique, à 1.000 kilomètres au large de l’Equateur, rapporte la Direction du parc national des Galapagos (DPNG).
Le navire a été bloqué par le sable et des rochers et sa coque a été fissurée par un rocher, provoquant l’inondation de la salle des machines.
Les autorités sont déjà parvenues à pomper plus de 70.000 litres de combustible du cargo et ont décrété l' »urgence environnementale » pour débloquer les financements nécessaires au remorquage de l’embarcation et limiter ainsi les risques « de dommages pour l’environnement », selon la DPNG.
Car le navire contient, dans ses cales hermétiquement fermées, des produits de nettoyage et de l’huile pour moteur à fort potentiel polluant. Aucune fuite de ces produits n’a pour l’instant été à déplorer.
En attendant l’éventuel remorquage du bateau, le gouvernement et des techniciens de la DPNG ont engagé des procédures pour extraire de ses cales les quelque 1.000 tonnes de produits polluants.
La région de Baquerizo Moreno abrite une large population de loups marins.
L’archipel doit son nom aux gigantesques tortues marines Galapagos qui s’y reproduisent, et avait servi de laboratoire naturel au scientifique britannique Charles Darwin, père de la théorie de l’évolution des espèces.