Sa perte nette s’est creusée à 576,3 millions d’euros contre 279,6 millions en 2016.
Ce résultat, plombé par de lourdes provisions, « traduit l’effet de la crise du secteur, son impact sur les valeurs d’actifs et sur le risque de recouvrabilité de certaines créances », explique l’entreprise dans un communiqué.
Bourbon a aussi indiqué avoir été dans l’incapacité de respecter différents « covenants » (clauses particulières dans un contrat de prêt) bancaires et discuter avec ses créanciers, qui pourraient théoriquement exiger un remboursement anticipé des prêts.
Toutefois, Bourbon s’est dit « confiant » quant à l’obtention d’accords de report de la part de ses créanciers.
L’entreprise est spécialisé dans les services maritimes pour les compagnies pétrolières, du transport de salariés vers les plateformes à l’ancrage d’installations en mer, en passant par des opérations de réparation sous-marines.
Comme les autres entreprises de services pétroliers, Bourbon a pâti de l’effondrement des cours du brut il y a trois ans et demi, qui a forcé les compagnies pétrolières à tailler dans leurs dépenses.
Si les investissements sont repartis dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sur terre, la reprise ne se matérialisera que l’an prochain en mer, selon Bourbon.
« La croissance des investissements dans le secteur offshore ne devrait intervenir que progressivement en 2019 » et par conséquent « les performances attendues pour 2018 devraient être comparables à celles de 2017 en termes d’activité », indique le groupe.
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