Aucun autre détail de cette décision, communiquée à l’AFP par des sources proches du dossier, n’ont été rendues publiques pour le moment.
De son côté, Petrobras a indiqué à l’AFP ne pas avoir « encore reçu de notification » officielle.
L’Iran a menacé mercredi le géant sud-américain de suspendre ses importations de maïs et d’autres produits brésiliens si le groupe pétrolier n’approvisionnait pas les cargos immobilisés à Paranagua (Etat de Parana, sud).
Les cargos Bavand et Termeh, qui appartiennent à la compagnie iranienne Sapid Shipping, se trouvent au Brésil depuis les 8 et 9 juin, respectivement.
Petrobras a justifié sa décision de ne pas les approvisionner dans un communiqué destiné aux investisseurs, expliquant que l’entreprise propriétaire des deux navires iraniens se trouve sur une liste noire de l’agence fédérale américaine OFAC, en charge des sanctions financières.
Le groupe a souligné que s’il « fournissait du combustible à ces navires, il risquerait de figurer dans cette même liste, ce qui pourrait occasionner de graves préjudices ».
La décision de la Cour suprême est favorable à l’entreprise exportatrice de composants chimiques Eleva Quimica, qui a affrété les navires et a introduit le recours.
Cet incident s’est produit alors que les tensions dans le Golfe ont été ravivées récemment par le retrait des Etats-Unis en mai 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de lourdes sanctions américaines contre Téhéran.
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