Bruxelles se penche sur le sort des albatros et autres oiseaux des mers

Il s’agit « de minimiser les prises accidentelles d’oiseaux marins », a expliqué la commissaire chargée de la pêche, Maria Damanaki, en présentant le plan d’action de Bruxelles.

Parmi la trentaine de mesures préconisées par la Commission européenne figure la mise oeuvre de dispositifs de dissuasion acoustique ou de lignes lestées pour éviter que goélands, eiders, grèbes esclavon ou autres oiseaux aquatiques se retrouvent prisonniers dans les filets de bateaux de pêche. Le plan met l’accent sur la pêche palangrière et à filets fixes où les prises accidentelles d’oiseaux sont les plus importantes.

Les règles, qui doivent encore recevoir l’aval des Etats, s’appliqueront aux navires de pêche de l’UE à l’intérieur et en dehors des eaux de l’Union ainsi qu’aux navires non européens opérant dans les eaux de l’Union.

Selon le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), plus de 200.000 oiseaux de mer meurent chaque année du fait d’interactions avec la flotte de pêche originaire de l’Union. L’état de conservation d’au moins 49 espèces d’oiseaux marins faisant l’objet de captures accidentelles est considéré comme préoccupant.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE