La marine camerounaise est présente en général sur le lac mais « il y a une montée en puissance depuis l’enlèvement », a affirmé le commandant Aboubacar, qui dirige l’unité Emergence-3 à Blangoua (nord du Cameroun), sur la rivière Logone, qui se jette dans le lac.
Il affirme patrouiller « jour et nuit » et disposer du carburant « nécessaire pour assurer la mission ».
Secret militaire oblige, il refuse toutefois de donner les effectifs présents ainsi que le nombre de postes de surveillance sur le lac.
Selon les autorités camerounaises, les sept Français, qui visitaient un parc national quand ils ont été kidnappés par des éléments du groupe islamiste nigérian Boko Haram, auraient été transportés dans le nord-est du Nigeria voisin. Plusieurs sources sécuritaires estiment qu’il est possible que les ravisseurs ont pu trouver refuge dans la zone du lac Tchad.