Le responsable n’a pas exclu que les travaux puissent reprendre sur le chantier dans une semaine sans un accord définitif.
« Nous avons conclu des accords de principe sur plusieurs sujets, même s’il en reste quelques uns à résoudre sur lesquels nous travaillons », a affirmé Quijano aux journalistes.
Cependant , »cela ne veut pas dire pour autant que nous avons abandonné l’autre alternative qui serait de prendre en charge nous-mêmes les travaux », a-t-il ajouté avant de tenir une réunion vec des entreprises panaméennes à la Chambre de commerce, d’industrie et de l’agriculture de la capitale.
M. Quijano a fait cette déclaration après s’être entretenu mardi avec des responsables d’entreprises réunies dans le consortium Groupe uni pour le Canal (GUPC).
« Nous gardons la fenêtre ouverte » pour parvenir à un accord final et nous ne l’avons pas fermée car il y a du mouvement (…) ce que nous cherchons », a ajouté Quijano.
Les travaux d’agrandissement du canal se sont interrompus la semaine dernière quand le GUPC, constitué des groupes espagnol, Sacyr, italien, Salini-Impreglio, belge, Jan de Nul et panaméen, Constructora Urbana, ont réclamé le paiement de surcoûts à hauteur de 1,6 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros).
« La patience a une fin et en vérité nous considérons que cela doit se terminer au plus tard dans une semaine », a souligné M. Quijano.
e troisième système d’écluses, qui doit permettre le passage de bâtiments beaucoup plus gros, réalisé à environ 70%, a accumulé un retard de neuf mois et ne pourra pas être inauguré cette année comme prévu.
La nouvelle échéance a été fixée à 2015 mais les constructeurs estiment, selon des évaluations de l’assureur Zurich, que le projet ne devrait pas arriver à son terme avant 3 ou 5 ans si aucun accord ne survient.
Le conflit date du 30 décembre quand le GUPC a menacé d’interrompre ses travaux si les surcoûts n’étaient pas pris en charge, menace qui a été répétée plusieurs fois.
Le consortium exige un augmentation de 50% du contrat initial fixé à 3,2 milliards de dollars (2,36 milliards d’euros) pour l’étude et la construction des neuf écluses du projet d’agrandissement.
M. Quijano a répété que l’Autorité du Canal de Panama (ACP) « n »avait pas peur » de reprendre les travaux au cas où il n’y aurait pas d’accord final mais il a ajouté qu’elle restait « très prudente » dans ses initiatives.
jjr/ll/pb/gib/eb
SACYR