« A cause d’un trafic important et des temps allongés pour réaliser les contrôles aux frontières, il y a du retard dans le trafic de cars » vers Calais, a indiqué le Port de Douvres dans un message publié dans la soirée sur Twitter, s’excusant des problèmes occasionnés par ces retards.
Il s’agit d’un « incident critique » du fait du nombre importants d’autocars circulant en ce début des vacances de printemps au Royaume-Uni, a indiqué un porte-parole du port à l’agence de presse PA.
La compagnie de ferries DFDS a également prévenu ses clients sur Twitter en début de soirée que « du fait de l’important volume de trafic » au Port de Douvres, « le temps d’attente est actuellement d’environ sept heures une fois au port », pour pouvoir embarquer.
« Les retards constatés par les cars ce soir sont dus au temps pris par le contrôle douanier français pour traiter chaque véhicule, et malheureusement nous n’avons pas de contrôle là-dessus », a expliqué de son côté sa concurrente P&O Ferries.
Sur le même réseau social, des passagers, dont beaucoup de vacanciers qui cherchaient à rejoindre la France pour le début des congés de Pâques, ont fait part de leur désarroi et de leur colère.
« Je viens juste de passer sept heures à Douvres (…) c’est un cauchemar absolu » se plaignait par exemple Vinchenzo.
« Certains cars transportant des élèves sont partis à 7h30 du matin, étaient à Douvres à midi et viennent juste maintenant à 22h30 de passer le contrôle des passeports. Aucun soutien ni considération à la frontière du Royaume-Uni, (on leur a) offert seulement de l’eau », s’offusquait Suzy Watkins Lorenz.
Côté français, le port de Calais a indiqué qu’il y avait un « risque de retard », car le trafic avec Douvres est « perturbé en raison des conditions météo ».
L’été dernier déjà, la circulation routière au port de Douvres avait été problématique fin juillet à l’occasion des départs en vacances pour les Britanniques. Ces perturbations avaient été imputées à un manque de personnel de la police aux frontières française, mais certains acteurs portuaires et responsables politiques côté français avaient mis en cause le rôle du Brexit.
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