« Vers 16H30 (07H30 GMT), 10 navires de surveillance ont été repérés à la limite des eaux autour de l’île Uotsuri », a indiqué un porte-parole des gardes-côtes, selon lequel un onzième navire du service de contrôle des pêches est arrivé dans la même zone un peu plus tôt.
Aucun des bateaux n’est entré dans les eaux territoriales autour de ces trois îles – Diaoyu pour les Chinois, Senkaku pour les Japonais – achetées par le Japon à leur propriétaire privé japonais et contrôlées par le Japon, a-t-on précisé de même source.
La décision mardi dernier du gouvernement japonais de nationaliser ces îles avait mis le feu aux poudres côté chinois.
Depuis plusieurs semaines, les deux pays se livrent à des démonstrations de force autour du petit archipel, situé à environ 200 km à l’est des côtes de Taïwan, qui le revendique également, et à 400 km à l’ouest de l’île d’Okinawa (sud du Japon). Outre les joutes verbales entre les deux pays, des patrouilleurs chinois sont venus à proximité des ilôts, voire sont entrés dans ce que le Japon considère comme ses eaux territoriales.
Parallèlement démarrait dans tout le pays une série de manifestations antijaponaise, parfois violentes. Durant le week-end dernier Tokyo a demandé à Pékin d’assurer la sécurité de ses ressortissants.
Evoquant ce différend territorial, le ministre chinois de la Défense, le général Liang Guanglie, a averti mardi que Pékin se réservait « le droit de prendre des mesures supplémentaires ».
« Evidemment, une fois dit cela, nous espérons toujours une solution pacifique et négociée », a toutefois ajouté le ministre à l’issue d’une rencontre avec son homologue américain Leon Panetta.
Il était interrogé sur un éventuel recours à la force.