Ce forum intergouvernemental rassemblant les riverains de l’Arctique (Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède) tenait lundi et mardi dans la capitale russe une réunion de son groupe de travail consacré au réchauffement climatique.
« En raison de l’occupation illégale de l’Ukraine par la Russie et de la provocation incessante (de Moscou) en Crimée et ailleurs, le Canada refuse de participer à la réunion du groupe de travail de cette semaine à Moscou », a expliqué la ministre canadienne de l’Environnement, Leona Aglukkaq.
Représentante du gouvernement du Canada au sein de cette instance régionale, Mme Aglukkaq a assuré qu’Ottawa « allait continuer d’appuyer le travail important » qui y est effectué.
Le Canada préside le Conseil de l’Arctique depuis 2013 pour deux ans. Organisation internationale qui n’a cessé de gagner en importance ces dernières années, à mesure que la banquise fondait, elle promeut la coopération en matière de protection de l’environnement, d’exploitation pétrolière et minière, de trafic maritime, de pêche et de tourisme.
Le sous-sol de ce désert blanc pourrait contenir 22% des réserves mondiales d’hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon les États-Unis.