Cet espace protégé est le cinquième parc naturel marin français, s’ajoutant à ceux de la mer d’Iroise, de Mayotte, du Golfe du Lion et des Glorieuses dans l’océan Indien. Il concerne 118 km de côtes et couvre une surface maritime de 2.300 km2 au large de la Seine-Maritime, de la Somme et du Pas-de-Calais.
« A la rencontre de deux mers, ce secteur constitue un véritable carrefour biologique », souligne le ministère dans un communiqué, avec la présence de « plus de 200 espèces animales et végétales »: mammifères marins (marsouins, dauphins, phoques gris), oiseaux marins (mouettes tridactyles, gravelots) ou poissons dont certains exploités ou menacés (cabillauds, requins pèlerins, anguilles…).
Un conseil de gestion, composé de 60 membres, a pour charge d’élaborer « dans les trois ans le plan de gestion du parc » pour notamment mieux connaître le milieu et y développer de manière durable la pêche et l’activité touristique.
Un parc naturel marin, statut créé en 2006, est un « espace délimité, uniquement marin, dans lequel coexistent un patrimoine naturel remarquable et des activités socio-économiques importantes » avec un objectif de protection de la nature et de gestion durable des ressources, selon le site du ministère.
A la différence des parcs nationaux, comme celui des Calanques, ce parc n’est « un espace réglementé que si le conseil de gestion l’estime nécessaire et propose aux autorités compétentes les mesures correspondantes ».