L’opération, menée par des plongeurs de la Marine nationale, a commencé en début d’après-midi et devait être impérativement terminée à 18H30 en raison de la marée, a-t-il été précisé.
Le dispositif anti-débarquement –un bloc de béton piégé– fait partie d’une série de mines posées sous le sable par les Allemands le long du littoral normand afin qu’elles explosent à l’arrivée des navires des Alliés.
« Nous savons que ces blocs sont faits de ciment et de galets et qu’ils contiennent généralement des obus dont la charge maximale est équivalente à 40 kg de TNT », a expliqué à l’AFP Martine Laquièze, sous-préfète de Dieppe, dirigeant le poste de commandement de l’opération depuis la mairie de Hautot-sur-Mer.
Le bloc a été repéré par un passant qui a prévenu les autorités.
Il devait être détruit sur place jeudi après avoir été recouvert de sable, a précisé Mme Laquièze.
Pour mener l’opération de déminage dans les meilleures conditions de sécurité, la sous-préfecture a ordonné l’évacuation d’un camping de 500 personnes et d’une trentaine de riverains très proches.
Quelque 500 autres personnes, dans un rayon de 1.500 m, ont été confinées dans leurs habitations, volets fermés et vitres ouvertes.
Un périmètre d’interdiction temporaire des activités maritimes, d’un rayon de 2.000 mètres, et une zone d’exclusion aérienne de 1.500 mètres d’altitude ont été aussi instaurés par arrêté préfectoral.
Des déviations routières ont enfin été mises en place aux abords du périmètre de sécurité.
Les habitations évacuées ont fait l’objet d’une surveillance particulière pour éviter les cambriolages, a-t-il été précisé.