« Je suis extrêmement préoccupé par la saisie de deux navires par les autorités iraniennes dans le détroit d’Ormuz », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt dans un communiqué, dénonçant des « saisies inacceptables ». Il s’agit d’un bâtiment britannique et d’un autre « battant pavillon libérien », a-t-il précisé.
Jeremy Hunt va assister dans la soirée à une réunion d’urgence pour examiner « ce que nous savons et ce que nous pouvons faire pour sécuriser rapidement la libération des deux navires ». L’ambassadeur britannique est aussi « en contact » avec le ministère iranien des Affaires étrangères pour « régler la situation ».
Les équipages des deux navires « sont composés de plusieurs nationalités, mais de ce que nous avons compris, il n’y a pas de citoyens britanniques à leur bord », a précisé Jeremy Hunt.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé vendredi soir avoir « confisqué » un pétrolier britannique du nom de Stena Impero. Et selon la chaîne de télévision CNN, citant un responsable américain, l’Iran a arraisonné un second pétrolier, battant pavillon libérien celui-là, le MV Mesdar. Il appartiendrait à l’entreprise britannique Norbulk Shipping.
Le Stena Impero a été arraisonné par la force navale des Gardiens pour « non respect du code maritime international », « à la demande de l’Autorité portuaire et maritime de la province de l’Hormozgan », selon un communiqué sur Sepahnews, le site internet des Gardiens de la Révolution.
Le Stena Impero « a été amené jusqu’à la côte après sa saisie et remis à l’Autorité afin (que puissent commencer) la procédure légale et l’enquête », ajoutent les Gardiens, l’armée idéologique de la République islamique, dans ce bref communiqué.
L’annonce de la saisie du Stena Impero survient quelques heures après que la Cour suprême de Gibraltar eut décidé de prolonger de 30 jours l’immobilisation du pétrolier iranien Grace 1.