Ces appareils ont effectué, comme le précédent dont Pékin avait rendu publique samedi la mission, un « vol d’essai » à destination du récif de « Fiery Cross » situé dans l’archipel des Spratleys et revendiqué tant par la Chine que par le Vietnam.
Les deux avions ont fait un aller-retour (un vol de deux heures dans chaque sens) à partir de Haikou, le chef-lieu de l’île de Haïnan, une province du sud de la Chine.
« Ces vols d’essai réussis prouvent que cet aéroport (celui de « Fiery Cross », ndlr) est équipé de telle façon qu’il est capable d’accueillir de gros avions civils », a commenté l’agence Chine nouvelle, selon laquelle cela aidera à l’acheminement de vivres, de personnel et de produits médicaux.
La Chine a commencé en 2014 des opérations de remblaiement pour aménager sur ce récif situé à un millier de kilomètres de Haïnan une piste de 3.000 mètres.
Le Vietnam avait vivement protesté contre l’atterrissage la semaine dernière d’un premier appareil chinois, estimant qu’il s’agissait d’une violation de son intégrité territoriale.
Chine et Vietnam continuent de s’opposer à propos des Spratleys, de même que des Paracels, d’autres îles de la mer de Chine méridionale, ainsi que sur les droits d’exploration pétrolière et de pêche dans les eaux de ces archipels contestés.
L’installation d’une plateforme pétrolière chinoise dans des eaux disputées près des Paracels avait provoqué en 2014 au Vietnam les émeutes antichinoises les plus violentes depuis des décennies, poussant Pékin à évacuer des milliers de ses ressortissants.