M. Cameron a sollicité « il y a quelques jours » cet entretien qui se déroulera pendant le deuxième et dernier jour du sommet des vingt principales puissances mondiales à Saint-Pétersbourg (Russie), selon ces sources, qui ont indiqué qu’aucun horaire n’avait encore été fixé.
La tension ne cesse de monter entre Londres et Madrid à propos du rocher sous souveraineté britannique, mais revendiqué par l’Espagne, depuis que Gibraltar a installé le 24 juillet un récif de 70 blocs de béton empêchant l’accès des pêcheurs espagnols à une zone riche en fruits de mer.
Depuis, les deux pays rivalisent d’attaques en justice et de passes d’armes diplomatiques.
Madrid conteste la perte de sa souveraineté au profit du Royaume-Uni voici trois siècles sur ce territoire de 6,8 kilomètres carrés à l’extrême sud de la péninsule ibérique, peuplé d’environ 30.000 personnes.
Selon un récent sondage sur un sujet doté d’une forte charge symbolique, une large majorité d’Espagnols soutient l’action de M. Rajoy dans cette crise.