Eolien en mer: 19 organisations demandent le gel des projets

« La multiplication des projets d’usines éoliennes » au large des côtes françaises « inquiète à plusieurs titres les marins, les pêcheurs professionnels, les populations riveraines, les naturalistes », affirment les signataires de cette lettre qui remettent en question les « fondements financiers et économiques de cette option énergétique ».

« Une simple concertation régionale pour décider des endroits où des éoliennes seront implantées est totalement insuffisante », estiment-ils, jugeant qu’il « faut préalablement s’assurer que l’option éolienne offshore est globalement pertinente d’un point de vue environnemental, énergétique et financier ».

Outre l’ONG Robin des Bois, le Comité régional des Pêches de Corse, l’Association contre les projets éoliens en mer (ACPEM), la Fédération Environnement Durable, ainsi qu’une quinzaine d’autres organisations plus locales, comme l’association Non aux éoliennes entre Noirmoutier et Yeu (NENY), demandent ainsi au gouvernement l’organisation « sans attendre d’une Conférence avec toutes les parties prenantes ».

Dans l’attente des conclusions de cette conférence, les signataires demandent « un gel des subventions et des procédures administratives sur les projets éoliens offshore », mais également sur les autres énergies marines renouvelables (EMR).

La lettre est adressée notamment au Premier ministre Manuel Valls, ainsi qu’aux ministres de l’Ecologie Ségolène Royal et de l’Economie Emmanuel Macron.

Actuellement, six grands parcs d’éoliennes en mer sont prévus au large des côtes françaises, ainsi que deux fermes-pilotes d’hydroliennes, des turbines sous-marines produisant de l’électricité.

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