Eolien en mer: STX France a signé un premier contrat pour une sous-station électrique

« Le périmètre du contrat comprend les études d’industrialisation et la fabrication des piles, de la fondation de type jacket et du module électrique », souligne STX dans un communiqué, en précisant que le client ne souhaite pas être identifié dans l’immédiat.

Si cette signature concrétise un peu plus l’entrée de STX dans le secteur de l’éolien en mer, elle ne représente néanmoins que 150.000 heures de travail, à comparer aux 2,5 millions d’heures de travail représentées par le dernier paquebot entré dans son carnet de commandes en janvier 2012, l’Europa 2 de l’armateur Hapag Lloyd Croisières. Le montant du contrat n’est pas révélé.

En difficulté sur son marché de prédilection depuis dix ans, la construction des paquebots de croisière, STX France a développé depuis trois ans avec l’aide de la Région Pays-de-la-Loire une filière destinée à investir la filière des énergies marines renouvelables en produisant notamment des fondations d’éolienne, des sous-stations électriques et des navires spécialisés.

Depuis 2008, STX France, anciennement Chantiers de l’Atlantique, est en difficulté. Son carnet de commandes actuel se réduit à un paquebot pour le groupe allemand Hapag LLyod Croisières (livrable fin avril), à un autre pour l’Italien MSC (mi-mars 2013) et à deux navires militaires pour la Russie (2014 et 2015).

Dernier grand chantier naval français, STX France compte 2.100 salariés et est détenu à 66% par STX Europe (filiale du sud-coréen STX Shipbuilding) et à 33% par l’Etat français. La société est basée à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

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