Le trimaran à foils (plans porteurs) français, qui se trouve à San Francisco (Etats-Unis) depuis la mi-juillet, devait s’attaquer cet été au record du Pacifique mais n’a pu le faire « faute d’une météo favorable », rappelle Thébault dans un communiqué.
« La tentative a été reportée d’un an », poursuit le texte, mais « ce nouveau calendrier ne correspond plus aux attentes de DCNS, qui n’a pas de marché aux Etats-Unis ».
« Nous sommes surpris et évidemment déçus de ce revirement mais nous gardons bon espoir, ajoute Thébault. C’est la première fois qu’un voilier +hydrofoiler+ tente un record océanique. DCNS nous a donné les moyens de démarrer l’aventure et nous irons jusqu’au bout ».
« Le projet a montré qu’il suscitait un réel engouement et nous espérons que ce défi pionnier, auquel nous croyons beaucoup, trouvera un nouveau soutien à temps, en France ou à l’étranger », poursuit Thébault, qui annonce la création prochaine d’une nouvelle société, « Hydroptere Pacific, une structure californienne dont le but sera d’encourager l’arrivée de potentiels sponsors américains ».
L’Hydroptère est un trimaran à plans porteurs de 18,28 m de long (24 m de large) pouvant porter jusqu’à 560 mètres carrés de voilure. Dès que le vent dépasse une dizaine de noeuds, le bateau décolle sur ses foils.
Il a franchi en 2009 la barre des 50 noeuds (plus de 90 km/h), avec une pointe à 55,5 noeuds (103 km/h) en rade d’Hyères (Var), et détient aussi le record de vitesse sur un mille, avec une moyenne de 50,17 noeuds.