Selon le syndicat Metalliliitto, le personnel a été informé lundi que la construction des deux ferries, pour lesquels l’opérateur germano-danois Scandlines a signé un pré-contrat en juillet, n’aurait pas lieu à Rauma comme prévu initialement mais aux chantiers de STX à Turku.
“Il n’y a plus qu’un bateau en construction à Rauma. Il n’y aura pratiquement plus de travail là-bas après l’achèvement de ce projet cet automne”, a déploré à l’AFP le président de Metalliliitto, Riku Aalto.
Selon le syndicat, plus de 600 personnes, des ouvriers mais aussi des cadres de ce chantier, participent à la grève. La reprise ne se ferait que lundi.
STX Finlande a indiqué dans un communiqué que la direction avait fait ce choix dans l’intérêt de toute l’entreprise.
“STX Finlande cherche des solutions pour assurer l’avenir de tout le groupe, pas seulement l’avenir de chantiers en particulier”, a commenté un porte-parole, Jari Anttila, cité dans un communiqué.
Les commandes se font rares pour la construction navale finlandaise. Fin décembre, STX Finlande a perdu un contrat d’environ un milliard d’euros pour un paquebot géant au profit des chantiers de STX France à Saint-Nazaire.
La filiale finlandaise du sud-coréen STX emploie 2.500 personnes en Finlande réparties sur les chantiers de Turku, de Rauma et d’Helsinki.
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