En Loire-Atlantique, de nouvelles arrivées de boulettes ou galettes de fioul ont été constatées samedi, principalement sur les communes de Piriac-sur-mer et Assérac, a dit à l’AFP Patrick Lapouze, directeur de cabinet de la préfecture.
En Vendée, de nouvelles arrivées ont aussi été constatées samedi à Barbâtre (île de Noirmoutier) et Olonne-sur-mer, selon Jacky Hautier, sous-préfet des Sables-d’Olonne.
Le ramassage et le traitement de cette pollution est coordonné entre les collectivités (locales et départementales) et les préfectures qui ont notamment mis à disposition des renforts de sapeur-pompiers ou encore du matériel de ramassage et de protection.
Les causes du phénomène restent pour l’instant inconnues. « Les analyses sont en cours » et les résultats complets sont attendus lundi, a précisé M. Lapouze.
L’hypothèse pour l’instant serait que la houle ait fait se déplacer des résidus d’hydrocarbures bloqués jusqu’alors dans les fonds marins, « et peut-être malheureusement un ou des dégazages opportunistes » de navires au large, a-t-il ajouté.
D’après les premiers résultats d’analyse de la gendarmerie nationale, ces galettes sont « constituées d’un produit du type fioul lourd utilisé pour la propulsion des navires », a indiqué vendredi la préfecture du Morbihan, département où « les hydrocarbures recouvrent environ 3% du littoral, plages, galets et rochers concernés ».
Ce fioul devant être manipulé uniquement avec un équipement approprié, plusieurs mairies ont interdit l’accès à leurs plages souillées.