« Cette décision viole les normes internationales qui consacrent l’immunité dont bénéficie la frégate en sa qualité de navire de guerre de la République argentine », affirme le ministère de la Défense.
La justice ghanéenne a refusé jeudi en appel de libérer la frégate Libertad, retenue depuis le 2 octobre à Tema, principal port ghanéen (25 km à l’est d’Accra), suite à un recours intenté devant la justice ghanéenne par le fonds spéculatif NML, détenteur de titres de dette argentins.
« Cette mesure, qui met en jeu la responsabilité internationale du Ghana, ajoute à l’affaire judiciaire une dimension politique qui porte atteinte aux relations bilatérales », poursuit le ministère.
Les ministères de la Défense et des Affaires étrangères « ont décidé d’envoyer immédiatement vers la capitale de ce pays les vice-ministres de Défense et des Affaires étrangères, Alfredo Forti et Eduardo Zuain, afin d’entreprendre des démarches auprès des plus hautes autorités du Ghana », précise le communiqué.