« Il y a une décroissance vraiment sensible entre le 1er semestre et le 2e semestre 2015. On est passé de 2-3 actes par mois au début de l’année à quasiment rien en fin d’année », a-t-il déclaré lors du passage à Abidjan du navire français Mistral, qui doit participer à « un grand exercice amphibie » avec les forces armées françaises et ivoiriennes du 18 au 21 décembre.
Le nombre d’actes de piraterie « a été divisé par quatre. Nous sommes sur le bonne route », a-t-il précisé, se réjouissant que « depuis qu’il y a eu une élection présidentielle au Nigeria (Muhammadu Buhari a succédé à Goodluck Jonathan fin mai) la piraterie a quand même beaucoup diminué ».
Le vice-amiral s’est félicité que « les marines riveraines coopèrent beaucoup mieux dans l’échange de renseignements et le suivi des bateaux pirates, et c’est grâce à cela que nous avons réussi à maîtriser le phénomène pour l’instant ».
Il a toutefois concédé qu’il subsistait « des affaires de brigandage principalement au Nigeria » (le brigandage s’effectue dans des eaux territoriales, la piraterie en haute mer) et évoqué le problème de la pêche illégale.