« Sur la méthode et les sujets mis sur la table par ce gouvernement, les choses vont plutôt dans le bon sens. La conférence de juillet a été un beau moment de démocratie sociale. On a vraiment abordé le fond. Il y avait du contenu et de l’écoute mutuelle. Ca nous change du précédent gouvernement », a-t-il déclaré.
« Cela ne veut pas dire qu’on sera d’accord sur tout et que les choses vont forcément être faciles », a ajouté M. Berger.
« Dans la gestion de l’urgence le gouvernement a plutôt bien répondu pour l’instant. Sur les questions de fond, tout reste à faire. La CFDT jugera aux actes », a-t-il souligné.
Interrogé sur l’éventualité d’une rentrée explosive, M. Berger répond: « En tout cas, la CFDT n’est pas sur cette ligne. Aujourd’hui tous les éléments sont réunis pour que chacun puisse se faire entendre par la voie du dialogue social. Cela dit on n’est pas à l’abri de situations qui dégénèrent dans certaines entreprises ».
M. Berger a souligné que les priorités de la CFDT étaient « d’abord l’emploi des jeunes, à travers les emplois d’avenir pour les moins qualifiés, puis les contrats de génération ».
« L’autre grand dossier, c’est la lutte contre le chômage qui, pour nous, doit passer par une négociation sur les parcours professionnels, les compétences, la formation… » ainsi que les « discussions qui vont s’engager autour de réformes structurelles sur la compétitivité, la recherche et développement, le financement de la protection sociale… »
Interrogé sur la date d’un prochain passage de relai entre François Chérèque et lui, M. Berger a refusé de se prononcer: « Sur cette question c’est toujours +no comment+. Il vous faudra patienter encore ! ».