Ce « chantier de maintenance d’envergure (…) permettra de renouveler le potentiel opérationnel du Vigilant pour les 10 prochaines années », soulignent-ils dans un communiqué commun.
Baptisée IPER (indisponibilité périodique pour entretien et réparation), cette opération de maintenance « durera environ 30 mois, soit 4 millions d’heures de travail nécessaires à la réalisation des travaux. Au plus fort de l’activité, au bassin 8 de la base navale de Brest, environ 1.000 personnes seront mobilisées », selon la même source.
Il s’agit notamment « d’effectuer des travaux de maintenance préventive et corrective » liés « à l’énergie et à la propulsion, à la sécurité plongée, aux systèmes de conduite et d’exploitation ou encore à l’amélioration du confort de la vie à bord ».
La coque, les structures et le système d’armes de dissuasion doivent également être entretenus.
Tous les dix ans, les SNLE doivent passer par une phase d’IPER, « dans le but d’assurer leur longévité et de leur permettre de conserver durablement la crédibilité technologique nécessaire à la posture de dissuasion nucléaire française », selon le communiqué.
Longs de 138 m pour 12,5 m de large, et 14.200 tonnes en plongée, les quatre SNLE français sont dotés de 16 missiles avec plusieurs têtes nucléaires. Indétectables, ils patrouillent à tour de rôle pour assurer la permanence de la dissuasion nucléaire.
Basés à l’Ile Longue, dans la rade de Brest, ces quatre sous-marins, Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant et Le Terrible, ont été mis en service entre 1997 et 2010 et sont regroupés au sein de la Force océanique stratégique (FOST). Le Vigilant a été mis en service en novembre 2004.
Au moins un SNLE est en permanence à la mer.
aag/mas/or