“L’intrusion a été détectée mercredi soir dans les systèmes d’information de l’ensemble des établissements de la fondation”, a indiqué à l’AFP une porte-parole, confirmant une information de Rue89 Strasbourg.
“La décision a été prise assez rapidement de déconnecter toutes les applications, et de passer en mode dégradé pour maintenir nos activités. Les prises en charge ont pu se poursuivre, y compris pour les urgences et les blocs opératoires. Pour les patients cela ne change rien, aucun dispositif médical n’a été interrompu”, a indiqué la même source. “L’impact est plutôt pour les collaborateurs, qui doivent fonctionner avec des dossiers papiers.”
La fondation indique n’avoir connaissance “d’aucune perte ou exfiltration de données” à ce stade, et dit “poursuivre” ses investigations pour connaître l’origine du piratage.
La fondation a fait un signalement d'”évènement indésirable grave” (EIG) à l’Agence régionale de santé (ARS), et à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi). Une plainte a également été déposée auprès du parquet de Strasbourg.
