« Aujourd’hui est un jour important pour notre défense nationale et pour la diplomatie grecque », « la Grèce est officiellement sur la bonne voie pour acquérir jusqu’à 40 avions de combat F-35 de dernière génération », s’est félicité Kyriakos Mitsotakis dans un communiqué.
Le Premier ministre grec a indiqué avoir reçu une lettre du secrétaire d’État américain Antony Blinken sur ce sujet qui prouve « la profondeur stratégique des relations gréco-américaines ».
Dans la foulée de la ratification par Ankara cette semaine de l’adhésion de la Suède à l’Otan, le département d’Etat a formellement notifié, comme l’exige la loi américaine, le Congrès la vente à la Grèce et à la Turquie des avions de chasse, mettant fin à de longues tractations.
Outre les F-35, la Grèce « acquiert gratuitement un très grand nombre d’équipements qui renforcent de manière décisive les trois branches des forces armées, ainsi que les garde-côtes grecs », a souligné Kyriakos Mitsotakis.
Il s’agit de frégates, d’avions de transport C-130, de chars et de véhicules blindés, mais aussi de nombreux autres équipements de défense, selon le Premier ministre.
La Grèce cherche à acheter aux États-Unis depuis longtemps des jets F-35 plus perfectionnés dans le cadre de sa politique de défense face à la Turquie voisine avec laquelle elle entretient souvent des relations tendues.
Athènes avait vivement contesté la possible vente d’avions de combat américains F-16 à Ankara en raison des différends territoriaux qui l’opposent depuis longtemps à la Turquie dans la région de la Méditerranée orientale, riche en ressources énergétiques.