« Ces derniers mois l’Union européenne (UE) a mené une campagne de menaces, toujours en cours, de mesures de rétorsion contre l’Islande et les îles Féroé, avec pour but de prendre l’avantage dans des négociations multilatérales », a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Cette attitude est en contradiction avec diverses obligations découlant de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et du droit international général, en particulier l’obligation pour les Etats côtiers de s’entendre sur des mesures pour assurer la protection et le développement d’un stock commun », a-t-il ajouté.
L’Islande et les Vingt-huit ne trouvent aucun compromis dans la « guerre du maquereau », déclenchée par la décision de Reykjavik en 2010 de relever unilatéralement son quota de pêche.
Les Islandais affirment que ces poissons auraient migré plus au nord avec le réchauffement climatique, et que leur quota est raisonnable. Les Européens le jugent élevé au point de mettre l’espèce en danger.
Le 16 juillet, à l’occasion d’une visite à Bruxelles du Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait rapporté que les ministres européens de la Pêche, ayant « exprimé leur grave préoccupation », réfléchissaient à des sanctions commerciales.
Vendredi, l’Islande a appelé l’UE à « retirer ces menaces ».