« Nous attendons depuis deux ans le versement de rémunérations de l’Etat dans le cadre des contrats bleus (plan d’action pour une pêche durable et responsable, ndlr), en contrepartie des efforts et du travail que nous avons consentis comme la réduction de la taille des filets, le ramassage des déchets, ou les opérations de mesure de certaines espèces », a indiqué à l’AFP le major de la prud’homie de Sète, Pierre d’Acunto.
Selon lui, ces rémunérations promises « à maintes reprises » n’ont jamais été versées et représentent un manque à gagner de 5.000 à 30.000 euros par armement.
L’AFP n’a pas pu joindre la direction départementale des territoires et de la mer de l’Hérault, en charge de ces questions, et dont un représentant était présent sur le port de Sète, selon les professionnels de la mer.
« Ca bouge et on a le soutien des autres ports », a souligné M. d’Acunto, affirmant que le mouvement pourrait se durcir « si les promesses ne sont pas rapidement tenues ».