Les 44 migrants, dont de nombreux femmes et enfants, étaient bloqués dans un bateau depuis le 11 juin près d’une rive à la pointe nord de l’île de Sumatra, après une panne de moteur alors qu’il était en route pour l’Australie.
Les autorités locales ont permis samedi le débarquement des migrants qui se sont installés dans des tentes sur une plage.
Selon un responsable local, les migrants seront renvoyés dans les eaux internationales quand leur bateau aura été réparé et quand la météo se sera améliorée. « Notre politique est la même qu’hier », a déclaré Al Hudri, chef des services sociaux de la province d’Aceh. « Une fois que leur bateau aura été réparé, ils seront remorqués en mer et renvoyés chez eux ».
La police a commencé à prendre en photo les migrants afin de les identifier, a rapporté un journaliste de l’AFP.
En dépit des appels à l’aide lancés par les migrants, qui seraient de la minorité tamoule, les autorités de la province d’Aceh leur avaient d’abord interdit de quitter le bateau et indiqué qu’elles se préparaient à le remorquer dans les eaux internationales après l’avoir réparé.
Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’était déclaré « préoccupé » par les conditions de vie des migrants sur ce bateau. Des ONG avaient appelé les autorités à les laisser débarquer.