« Nous allons organiser des veilles de protestation, des conférences de presse et d’autres événements dans les jours qui viennent », a déclaré à la radio publique Effie Lahav, président du comité demandant la libération de l’espion emprisonné depuis plus de 25 ans.
Il a ajouté que 80.000 personnes avaient signé une pétition en ligne demandant au président américain de le libérer.
Selon la télévision israélienne, la Maison Blanche craindrait que des manifestations ne soient organisées pendant la visite du président américain qui se déroulera entre le 20 et le 22 mars.
Effie Lahav n’a pas précisé si des manifestations seraient organisées à ce moment là.
Ancien analyste de la marine américaine, Jonathan Pollard a été condamné en 1987 à la prison à perpétuité pour avoir fourni à Israël des milliers de documents classés « secret défense » entre mai 1984 et son arrestation en novembre 1985.
Il avait été refoulé de l’ambassade d’Israël à Washington juste avant son arrestation, mais en 1995, il a obtenu la nationalité israélienne et en 1998, il a été officiellement reconnu par l’Etat hébreu comme un espion israélien. Depuis, les nombreux efforts d’Israël pour obtenir sa libération se sont heurtés à une fin de non-recevoir.
Selon les militants de la campagne pour sa libération, la peine de prison à vie infligée à Pollard et le refus américain de la réduire sont particulièrement durs, au regard du fait qu’il a donné des informations à un pays ami, et non ennemi.
Le maire israélien de Jérusalem Nir Barkat a indiqué jeudi dans une tribune publiée dans le quotidien Maariv qu’une médaille de la ville allait lui être attribuée par le conseil municipal.