Le bâtiment militaire avait été fortement endommagé par un violent choc survenu au large de la côte pacifique du Japon samedi matin avec un porte-conteneurs beaucoup plus massif.
Dimanche, le vice-amiral Joseph Aucoin, commandant de la 7e Flotte, avait refusé de donner le bilan exact de même que les noms des disparus, « par respect pour les familles », en attendant qu’elles soient prévenues. Les marins, âgés de 19 à 37 ans selon le communiqué, ont été retrouvés par des plongeurs.
Après avoir signifié dimanche que les recherches étaient terminées, la marine américaine a insisté lundi matin sur le fait que l’accident était « en cours d’investigation ».
La collision avait atteint le bâtiment militaire côté tribord et provoqué une entrée d’eau dans des cabines, la salle de radio et une salle de machines.
Le destroyer de 154 mètres de long a subi sous la ligne de flottaison « une large entaille » par laquelle l’eau s’est engouffrée avec « une puissance colossale », laissant peu de chance à quiconque se trouvant à proximité, avait précisé dimanche l’amiral Aucoin.
Il avait par ailleurs refusé de donner toute indication des responsabilités possibles dans ce drame. « Nous vous tiendrons au courant lorsque le processus d’enquête sera achevé », a-t-il déclaré debout sur un ponton devant le bateau invalide amarré sur sa base de Yokosuka, au sud-ouest de Tokyo.
Les gardes-côtes japonais mènent l’enquête, au cours de laquelle ils devront notamment interroger l’équipage philippin du cargo, bien que l’armée américaine ait compétence en priorité dans les accidents impliquant du personnel militaire.
Le destroyer était rentré péniblement au port samedi en fin d’après-midi, quelques 16 heures après son accident. C’est là que des plongeurs s’étaient immédiatement mis au travail pour l’inspecter et rechercher les disparus.
« Pensées et prières avec les marins du USS Fitzgerald et leurs familles. Merci à nos alliés japonais pour leur aide », avait tweeté samedi le président des Etats-Unis Donald Trump.
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