Le groupe, qui avait vu ses résultats exploser l’an passé avec les tensions dans les chaînes d’approvisionnement, a fait état d’une chute de 53% de son bénéfice net par rapport au troisième trimestre l’an passé, à 321 millions de francs suisses.
Son chiffre d’affaires s’est quant à lui contracté de 46% sur un an, à 5,4 milliards de francs, indique-t-il dans un communiqué, soulignant que la situation créée par la pandémie « continue de déformer la comparaison ».
Les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur 6,5 milliards de francs de chiffre d’affaires.
Son directeur général, Stefan Paul, cité dans le communiqué, a évoqué une bonne performance au troisième trimestre, « même si la reprise économique espérée ne s’est pas matérialisée », a affirmé.
Les tensions dans les chaînes d’approvisionnement s’étaient traduites en 2021 et 2022 par des embouteillages de bateaux à l’entrée des grands terminaux portuaires, les sociétés de logistique comme Kuehne+Nagel peinant à décharger les cargaisons.
Avec la normalisation de la demande et le ralentissement économique, le chiffre d’affaires de sa division de fret maritime a chuté de 61% au troisième trimestre, à 1,9 milliard de francs, même si le groupe dit avoir enregistré une « légère hausse des volumes » dans un marché en baisse, précise-t-il dans le communiqué.
Dans le fret aérien, son chiffre d’affaires a diminué de 46% à 1,5 milliard de francs, détaille le groupe qui explique que « les volumes dans la logistique aérienne continuent de décliner ».
Dans le transport routier, le repli a été moins marqué, son chiffre d’affaires dans ce pan d’activité se contractant de 15%, à 834 millions de francs.
Au quatrième trimestre, le groupe compte se « concentrer sur le contrôle des coûts, a insisté son directeur général.