Des images du nouveau missile sol-air Hongqi-10 (« drapeau rouge ») ont été pour la première fois diffusées mercredi soir par la télévision d’Etat CCTV.
Le système Hongqi-10 servira notamment à défendre les navires de guerre et peut être activé en dix secondes.
Il a déjà démontré d’excellentes capacités à intercepter des missiles de croisière à basse altitude, a expliqué Lan Yun, rédacteur en chef-adjoint du bimensuel chinois « Modern ships », cité jeudi par le quotidien Global Times.
Cette présentation du Hongqi-10 intervient alors que Pékin peine à vendre à Ankara son système antimissile Hongqi-9, car la firme chinoise qui le fabrique, la China Precision Machinery Import-Export Corporation (CPMIEC), a été placée sur liste noire par les Etats-Unis pour avoir vendu des armes et de la technologie à l’Iran et à la Syrie.
Du coup le président turc Recep Tayyip Erdogan, cité par la presse en marge du récent sommet de l’Otan aux Pays de Galles, a reconnu que la Turquie était également en discussion avec la France pour l’achat d’un système antimissile.
« Nous pensons qu’ils (les Turcs) prendront la décision qui fait sens » sur cet achat, a déclaré cette semaine Mme Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise.
