« Cette expansion renforce notre engagement pour un avenir maritime durable. Car oui, ce n’est que le début. Nous comptons bien poursuivre notre lancée et aller encore plus loin », ont déclaré Diana Mesa, cofondatrice et directrice générale, et Guillaume Le Grand, cofondateur et président de TransOceanic Wind Transport (TOWT), cités dans un communiqué.
Comme pour ses deux premiers navires, TOWT, compagnie basée au Havre mais d’origine bretonne, a fait appel au chantier naval Piriou, basé à Concarneau (Finistère), pour construire ces six navires.
Ils seront des navires jumeaux des deux premiers voiliers-cargos de la flotte, dont la mise en service est prévue au courant de l’été.
Selon TOWT, ces voiliers-cargos permettent plus de 95% de réduction des émissions de C02 par rapport à des porte-conteneurs à propulsion fossile. A huit navires, la compagnie contribuera ainsi « à économiser environ 40.000 tonnes de CO2 », selon le communiqué de presse.
La construction des voiliers-cargos, qui devrait se terminer entre 2026 et 2027, est notamment financée par la Caisse des Dépôts et Consignations, le CIC, Bpifrance, mais aussi grâce à une « levée de fonds citoyenne » de 5 millions d’euros, selon la même source.
L’armateur vise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2028 ainsi que la création de 150 emplois directs.
Pour 2050, « l’objectif est clair: atteindre 500 navires », assure même TOWT, qui ajoute: « le défi climatique vaut bien cela ».