« Nous estimons qu’il y en a eu au moins un, au vu des images que nous regardons pour l’instant », a déclaré lors d’une conférence de presse le contre-amiral Anders Grenstad.
« Cela peut avoir été une petite embarcation », a-t-il ajouté, précisant qu’on pouvait exclure un « sous-marin conventionnel ».
« L’évaluation des forces armées est qu’à l’intérieur de l’archipel de Stockholm s’est produite une activité sous-marine probablement étrangère », a souligné le contre-amiral, qui commandait les opérations de recherche.
Ces opérations avaient démarré le 17 octobre après l’observation des premiers signes de cette « activité sous-marine », mobilisant de gros moyens.
Vendredi, les forces armées ont annoncé dans un communiqué qu’elles cessaient de chercher, après n’avoir rien constaté par elles-mêmes, malgré les cinq « observations » faites par des citoyens et jugées crédibles.
Plus de 250 e-mails et coups de téléphone ont été reçus, et certains sont encore analysés.
Interrogé sur les commentaires de la Russie qui a nié toute implication, M. Grenstad s’est refusé à répondre. « Je ne veux pas commenter ce que dit la Russie, nous n’avons pointé du doigt aucune nation » comme soupçonnée d’avoir envoyé l’embarcation ou les embarcations en question, a-t-il dit.
La Suède s’est passionnée pour cette affaire qui rappelle les maintes autres incursions, réelles ou supposées, de sous-marins près des côtes suédoises pendant la guerre froide, et qui devrait probablement rester tout aussi mystérieuse.
D’après M. Grenstad, cette semaine de recherches aura coûté environ 20 millions de couronnes (2,2 millions d’euros).