« Ce drame qui succède à beaucoup d’autres de même nature est intolérable » et l’Europe doit aider les pays européens concernés à traiter humainement et dignement la situation des immigrés sur les côtes européennes, et mettre en oeuvre des politiques de coopération et de développement à la hauteur des enjeux avec les pays africains d’origine et de transit », affirme dans un communiqué Marcel Grignard, secrétaire national de la CFDT.
La CFDT « attend du gouvernement français qu’il intervienne auprès de la Commission européenne dans ce sens. Il ne suffit pas d’affirmer sa solidarité sous le coup de l’émotion au moment de tels drames, il faut que tout soit fait pour y mettre un terme ».
De son côté, la CGT s’interroge dans un communiqué sur « une telle accumulation de victimes, dans une des mers les plus fréquentées du monde, dans un secteur où la situation politique fait se braquer de nombreux satellites, qu’ils soient militaires ou civils ».
« La CGT ne pourrait accepter que des navires de tous types croisant au large des côtes d’Afrique du nord, et particulièrement dans le détroit de Sicile, ne respectent pas la tradition maritime de sauvegarde de la vie en mer et refusent de porter assistance à des réfugiés ».
La CGT « réaffirme que le droit de sauvegarde de la vie en mer doit rester inaliénable ».
Le naufrage jeudi d’un bateau transportant des migrants de la Corne de l’Afrique à l’île de Lampedusa, au sud de l’Italie, a fait 300 victimes.