Les cours des céréales à paille avaient déjà commencé à céder du terrain en fin de semaine dernière, la progression constatée après un rapport du ministère américain de l’Agriculture ayant fait long feu, notamment en blé.
« Ceci est le résultat de l’arrivée des récoltes du bassin (de production) mer Noire qui s’affichent globalement satisfaisantes, avec un record notamment attendu en blé sur l’Ukraine », selon une note du cabinet Agritel publiée lundi.
L’Egypte a profité de ce mouvement de détente des prix pour lancer ce week-end un appel d’offres pour du blé tendre chargé entre début et mi-septembre, pour lequel les épis du bassin de production de la mer Noire (Russie, Ukraine ou Roumanie) devraient être encore bien placées.
Aux Etats-Unis, le marché est fermé pour cause de week-end prolongé, au lendemain de la fête nationale.
En France et dans l’ouest de l’Europe, les pluies persistantes retardent les chantiers de récolte et pourraient dégrader leur qualité alors qu’elles sont pour l’instant attendues comme très bonnes.
Vers 12H15 (10H15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 2,50 euros sur l’échéance de septembre à 202,50 euros, et de deux euros sur l’échéance de décembre à 204,75 euros, pour un peu moins de 11.000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait de deux euros sur l’échéance d’août à 236,50 euros, et de 2,50 euros sur l’échéance de novembre à 202 euros, pour environ 120 lots échangés.
ngu/rba/cco