Le MT Mustard a été intercepté par la marine ghanéenne à 119 km des côtes et son équipage a été arrêté, a-t-on appris de source officielle.
Le Mustard est soupçonné d’avoir été utilisé pour siphonner le pétrole du MT Cotton, qui a été détourné il y a deux semaines au large de la ville gabonaise de Port Gentil.
L’équipage du navire a été placé en détention, et devait être interrogé, a indiqué à l’AFP le coordinateur de la Sécurité nationale du Ghana, Larry Gbevlo Lartey.
« S’il y a des charges suffisantes, nous les poursuivrons », a-t-il dit.
Tandis que la piraterie a décliné globalement à travers le monde ces douze derniers mois, elle a empiré dans le Golfe de Guinée, en Afrique de l’Ouest, selon le Bureau maritime international (BMI), qui recense les attaques en mer.
En 2012, la Somalie était considérée comme le point le plus chaud de la piraterie, le BMI recensant 58 incidents.
Dans le Golfe de Guinée, pour la première moitié de 2013, cette institution a recensé 31 attaques.
A la différence ce que qui se passe au large des côtes somaliennes, les pirates au large de l’Afrique de l’ouest ne prennent pas d’otages pour obtenir des rançons, mais se spécialisent dans le vol de pétrole pour le vendre au marché noir, très lucratif.
On suppose que beaucoup des pirates viennent du Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique.