« Le bon déroulement de la montée en puissance opérationnelle de ce parc est aujourd’hui fortement fragilisé, suite à l’absence à ce jour de désignation des membres du conseil d’administration du parc par la ministre en charge de l’Ecologie », déclarent les membres de l’assemblée générale du Groupement d’intérêt public (GIP), dans un communiqué.
Ils soulignent que ce retard « obère fortement (…) l’adoption d’un budget primitif pour 2013 », tandis que « la capacité d’action du parc est également affaiblie par l’insuffisance des moyens ».
« Les plafonds notifiés au parc, respectivement de 23 agents permanents et de 1,8 million d’euros, ne permettront pas à l’établissement de recruter des agents de terrain, des garde-moniteurs à même de remplir, notamment, les missions de surveillance et de contrôle essentielles au respect des réglementations édictées par le décret en coeur de Parc », s’inquiètent-ils.
L’assemblée générale du GIP demande en conséquence que le budget primitif 2013 du parc soit porté à 2,5 millions d’euros.
La motion a été rédigée à l’initiative du président du Groupement d’intérêt public, le député UMP Guy Teissier.
Premier parc national mis en place en France métropolitaine depuis 1979 et troisième parc périurbain au monde après Le Cap et Sydney, le parc des calanques a été créé par un décret d’avril 2012. Il a pour objectif la préservation de la biodiversité et du patrimoine culturel de cette zone littorale.