« Nous partons du principe que les déchets PCB — qui se trouvaient au coeur de l’incendie — ont complètement brûlé » dans l’incendie qui a touché le navire, a déclaré à l’AFP Florian Grekel, un porte-parole du centre.
Selon une ONG, le Flaminia avait embarqué 40 tonnes de déchets de polychlorobiphényles, un polluant organique dangereux pour l’environnement et potentiellement cancérigène.
Ils étaient « destinés à l’origine au sud de la France », a expliqué le porte-parole du commandement allemand sans confirmer des informations du Monde.fr affirmant que leur destination finale était Saint-Vulbas (Ain) et citant l’entreprise Trédi qui se présente comme le « seul site au monde agréé pour leur décontamination et élimination ».
Selon une porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du nord à Cherbourg (nord de la France), les déchets PCB se trouvaient « dans la cale 5 du bateau qui a brûlé à 75% » lors de l’incendie.
Concernant le reste de la cargaison qui comprenait au total 2.876 conteneurs, « une bonne partie a été détruite », a indiqué M. Grekel sans plus de précision. A l’intérieur, se trouvaient différents biens d’équipements pour la maison.
Les résultats complets d’analyse de prélèvements gazeux et aqueux sur le bateau étaient attendus vendredi soir pour être communiqués aux autorités allemandes qui doivent donner leur feu vert au transit vers le port de Wilhelmshaven (nord).
Le bateau, qui a fait l’objet d’une inspection au large de l’Angleterre, devait entrer dans les eaux françaises au plus tôt vendredi, avant de prendre la route pour l’Allemagne.
L’armateur du MSC Flaminia, un bateau de près de 300 m de long, est l’entreprise allemande NSB qui a reloué le bateau à l’armateur Mediterranian Shipping Company (MSC), dont le siège est en Suisse.