En présence de quelque 600 délégués, dont de nombreux scientifiques et représentants d’ONG et scientifiques qui prônent la prudence, les membres (UE et 47 Etats) de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta) sont réunis jusqu’au 17 novembre.
Devant la menace d’une inscription du thon rouge sur la liste des espèces en voie de disparition de l’ONU, alors que les prises atteignaient jusqu’à 50.000 tonnes par an, la Cicta a imposé des quotas draconiens, accompagnés de mesures strictes de contrôle.
Ce quota est actuellement fixé à 13.500 tonnes par an pour le thon rouge, mais chaque Etat doit faire connaître dans la semaine sa position. En France, le comité national des pêches réclame un « relèvement progressif », à 18.500 pour 2015 et 23.500 pour 2016.
« Ces derniers temps, des décisions stratégiques ont été prises pour le thon rouge et dans les prochains jours, à la lumière des indications du comité scientifique, nous allons discuter de la possibilité d’augmenter les quotas », a déclaré le sous-secrétaire italien aux Politiques agricoles, Giuseppe Castiglione, en ouvrant la réunion.
« La gestion durable de la pêche exige des programmes et des mesures à long terme », a-t-il cependant ajouté, selon l’Ansa.
Outre le thon rouge, le sort d’autres espèces comme le « thon tropical », dont l’albacore, ou les requins devrait revenir aussi sur la table à Gênes.