Bien que membre de l’Otan, le petit pays nordique refusait jusque là ces visites, au nom de son opposition à l’énergie et aux armes nucléaires.
« Cette décision du ministère des Affaires étrangères fait partie de la politique du gouvernement islandais de soutenir la surveillance et la capacité de réponse des Alliés dans l’Atlantique nord », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Les ravitaillements ne se feront toutefois pas dans des ports, mais « à plusieurs kilomètres au large ». Autre condition: les sous-marins concernés ne devront pas porter d’arme nucléaire, selon Reykjavik.
« Le premier sous-marin fera une visite dans un futur proche », précise le gouvernement islandais.
La zone de l’Atlantique autour de l’Islande est connue pour être une zone stratégique pour les sous-marins, entre les appareils russes venus de la mer de Barents et les navires occidentaux remontant de mer du Nord ou venant des Etats-Unis.
Le pays de 370.000 habitants est membre fondateur de l’Otan depuis 1949, mais se distingue parce qu’il n’a pas d’armée. Il opère seulement une unité de garde-côtes.