Conséquence de la crise sanitaire, les prix au départ d’Asie ont décollé, faute de conteneurs disponibles.
Sur l’ensemble de l’année, dans ses opérations continues, Maersk a enregistré un bénéfice net de 2,9 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros).
Le chiffre d’affaires a lui gagné 2,2%, à 39,74 milliards de dollars, légèrement plus que les prévisions des analystes qui tablaient sur un montant variant entre 39,56 et 39,58 milliards.
Le résultat brut d’exploitation, EBITDA, a progressé de 44%, à 8,22 milliards, grâce à des coûts réduits et une optimisation de la chaîne logistique.
« Nos clients veulent que nous les aidions à construire des chaînes d’approvisionnement plus résistantes (…). Nous sommes aujourd’hui une entreprise de logistique rentable et en pleine croissance, qui propose une large gamme de services de transport maritime et aérien, de services portuaires et de capacités logistiques », a relevé le directeur-général Søren Skou, cité dans un communiqué.
Depuis la vente en 2017 de sa division pétrolière à Total, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique. Sa filiale de forage est cotée à la Bourse de Copenhague depuis avril 2019.
Le groupe ambitionne de devenir neutre en carbone à l’horizon 2050 et a rapporté une baisse de près de 42% de ses émissions sur l’ensemble de l’année.
L’entreprise opère dans 130 pays et emploie quelque 80.000 personnes dans le monde.
cbw/abx
A.P. MOELLER-MAERSK
TOTAL