Selon une source policière dans les Yvelines, un message annonçant un attentat à l’explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d’un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes », a précisé cette source.
Le même message a été envoyé « dans quatre départements de la grande couronne », a ajouté une autre source policière.
Contacté par l’AFP, le ministère de l’Education nationale évoque « une vingtaine d’établissements concernés en Ile-de-France », avec des « menaces et apologie/provocation au terrorisme », soit « plusieurs infractions graves ».
« Les services de police, immédiatement avisés, font le nécessaire pour s’assurer de la sécurité des élèves », assure le ministère, évoquant « plusieurs levées de doute » quant à ces menaces « entre (mercredi) soir et (jeudi) matin ».
L’Education nationale « s’assure par ailleurs qu’il n’y a pas de compromission des réseaux du fait de l’envoi de ces messages parfois sur des réseaux internes ».
« Des services d’enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs » et l' »on condamne évidemment ces menaces graves », ajoute le ministère, qui « propose un accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes ».
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