Six hauts fonctionnaires et membres du personnel de haut rang des services des poursuites pénales, judiciaires et correctionnels sont visés par cette nouvelle série de sanctions canadiennes.
Dans un communiqué, Ottawa a indiqué que ces responsables « ont participé à la violation des droits de la personne de M. Navalny, à son châtiment cruel et, ultimement, à sa mort ».
« Avec ses partenaires, le Canada maintiendra la pression sur le gouvernement russe pour qu’il mène une enquête complète et transparente sur la mort de M. Navalny », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly.
Après la mort d’Alexeï Navalny, féroce critique de Vladimir Poutine, le gouvernement de Justin Trudeau a convoqué l’ambassadeur de Russie au Canada pour « exiger une enquête complète et transparente » sur son décès.
L’opposant russe est décédé le 16 février dans des circonstances obscures dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans de prison pour « extrémisme ». Il était âgé de 47 ans.
Sa famille, ses proches et de nombreux dirigeants occidentaux ont accusé le maître du Kremlin d’être « responsable » de son « meurtre », ce que le Kremlin rejette vigoureusement.
Le président russe, qui dans les derniers jours a mis en garde les Occidentaux contre une « menace réelle » de guerre nucléaire en cas d’escalade du conflit en Ukraine, n’a lui toujours pas commenté la mort de son principal adversaire, dont il ne prononce jamais le nom.